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Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Serge Chauvin
Colson Whitehead évoque ici sa métropole, en treize textes qui sont autant de poèmes en prose.
Ces tableaux urbains s'attachent à des lieux spécifiques (Central Park, Broadway, Coney Island, le pont de Brooklyn, Times Square ou... le métro) et à des moments privilégiés : le matin au réveil, un jour de pluie, la sortie des bureaux ou les soirées en ville, lorsque dans les bars les citadins se réinventent une identité.
Car malgré l'anonymat, ce livre grouille de personnages, natifs ou visiteurs, individualisés et universels.
Tous ces destins se croisent dans un concert de voix, et pourtant chacun procède d'une expérience commune : l'apprentissage de la Ville. Multipliant les métaphores imprévisibles pour restituer le quotidien, l'auteur dessille notre regard et réinvente une ville fabuleuse, une Babel des temps modernes. Tout en sachant que ce projet héroïque est par nature interminable, et qu'on ne fait jamais le tour de New York.